23 juin 2020
Quel est le profil parfait pour travailler dans une start-up ?
Amazon, Apple, Microsoft, Facebook, eBay… la plupart de ces grands noms de la tech’ américaine ont commencé de manière très simple dans un garage ou sur les bancs de l’université. Mais derrière ces légendes se cachent surtout de redoutables entrepreneurs avec la conviction que leurs idées pouvaient changer le monde.
Aujourd’hui cet état d’esprit se retrouve au sein de nombreuses start-up et attire aussi les étudiants et diplômés des écoles de management. Toutefois, travailler dans une start-up pour un stage, en apprentissage ou pour un premier emploi n’est pas donné à tout le monde. En effet, être à l’aise dans une start-up tient autant aux hard-skills (le savoir-faire) qu’aux soft-skills (le savoir-être). Idées, suggestions et recommandations pour t’aider à y voir plus clair.
S’intéresser à l’innovation et à l’entrepreneuriat
Oui, bien sûr, en apparence, travailler dans une start-up, c’est cool ! Pas d’horaire, une équipe jeune, du matériel moderne, beaucoup de créativité, une bonne ambiance, etc. Pourtant, encore faut-il s’intéresser vraiment au sujet, car le monde des start-up est un monde de passionnés.
Si tu as suivi des cours liés à l’innovation et à l’entrepreneuriat, que ce soit au niveau bachelor ou au niveau master, c’est une bonne chose. Mais ce n’est pas assez. Pour faire la différence, à l’école, il faut aussi s’impliquer dans les projets professionnels, travailler avec l’incubateur étudiant, avoir déjà eu des expériences au sein de TPE ou PME, disposer d’une solide culture économique et surtout être créatif !
Être flexible et s’adapter en permanence
Dans une start-up, les missions ne sont pas toujours parfaitement cadrées ou définies. Il faut donc une bonne dose d’adaptation et être capable de jongler en permanence avec les priorités. Un client mécontent ? Le site web qui plante ? L’organisation d’un hackathon ? La visite d’un investisseur potentiel ? Il faut toujours pouvoir passer d’un sujet à l’autre rapidement.
Plus les équipes sont réactives et multidisciplinaires, plus elles pourront compter les unes sur les autres pour faire corps en cas de problèmes ou de challenges à surmonter. Or, être flexible et pouvoir s’adapter en permanence n’est pas donné à tout le monde, car il faut pouvoir passer d’un sujet à l’autre très rapidement et trouver la motivation pour se reconcentrer tout en sachant gérer le stress et la pression.
Aimer l’autonomie
La proactivité, c’est la qualité numéro un du travail en start-up. Il ne faut pas attendre que le travail vienne d’en haut, car ce n’est pas vraiment la manière dont cela fonctionne. Il faut donc pouvoir aller à la chasse aux informations, savoir se prendre en main, être autonome et proposer de nouvelles idées sans attendre une autorisation.
Une bonne autonomie va aussi avec une certaine responsabilisation. Ce qui compte, c’est que le travail soit fait, peu importe comment et combien de temps cela a nécessité. Dans une start-up, on est toujours en mode “work in progress” et tout le monde n’est pas à l’aise avec cette manière de fonctionner. Le but est souvent de travailler en mode agile pour créer un MVP (minimum viable product) qui puisse être amélioré plus tard. C’est parfois frustrant, mais très souvent excitant, car tout bouge très vite et les idées fusent !
Savoir gérer l’incertitude
Rejoindre une start-up, c’est faire un pari sur l’avenir, mais c’est aussi une question de profil : on s’y amuse beaucoup plus que dans un grand groupe, on y ressent l’adrénaline et le rush au quotidien, mais on y gagne moins bien sa vie, on y travaille beaucoup plus et les lendemains sont toujours incertains. C’est donc un état d’esprit dont il faut avoir conscience. Pour réussir dans une start-up, il faut être vif, rapide intelligent, innovant et audacieux. Tu penses avoir toutes ces qualités ? Tant mieux, c’est un bon début.
Rester à l’écoute des nouveautés
Travailler dans une start-up nécessite une grande ouverture d’esprit et une bonne dose de curiosité. Il faut se tenir au courant de l’actualité du marché, tester des nouveautés, explorer des applications nouvelles et ne jamais s’autocensurer. C’est un apprentissage permanent où les tendances peuvent devenir des opportunités de marché. Il faut donc lire, discuter, échanger, partager, tester et ne rien s’interdire.
Une start-up est bien plus qu’un simple environnement de travail. C’est surtout un état d’esprit, une manière de fonctionner, des raisonnements à appliquer et des méthodes de travail desquelles s’inspirer. Pour les stagiaires ou les jeunes diplômés, c’est surtout une expérience professionnelle majeure. En un an dans une start-up, on y apprend beaucoup plus de choses que dans un grand groupe. Si cette dynamique te tente, c’est le moment de te lancer !