10 juin 2025
Les métiers de la green economy accessibles après une grande école de management
Face aux enjeux climatiques, à la transition énergétique et à l’évolution des attentes sociétales, de nombreux diplômés d’écoles de commerce font aujourd’hui le choix de s’engager dans l’économie verte. Ce secteur en pleine croissance regroupe l’ensemble des activités qui visent à réduire l’impact environnemental des entreprises et à promouvoir un développement plus durable. Bonne nouvelle : les écoles de management forment à une grande diversité de métiers au cœur de cette transformation.
Des débouchés variés pour les profils business
Contrairement à une idée reçue, la green economy n’est pas réservée aux ingénieurs ou aux spécialistes du développement durable. Les entreprises ont besoin de managers capables d’accompagner leur transition écologique, de piloter des projets RSE (responsabilité sociétale des entreprises), de mesurer l’empreinte carbone de leurs activités, ou encore de développer des modèles économiques plus durables.
Les diplômés d’écoles de commerce sont particulièrement bien positionnés pour occuper ces fonctions : ils savent analyser un marché, mobiliser des ressources, concevoir une stratégie et fédérer des équipes. De nombreuses grandes écoles ont d’ailleurs renforcé leurs enseignements autour des enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), et proposent désormais des spécialisations dédiées à la transition écologique ou à l’impact social.
Travailler dans le développement durable offre une occasion unique de contribuer à l’amélioration de notre cadre de vie. Face à l’ampleur des défis environnementaux, économiques et sociaux auxquels notre monde est confronté, le développement durable s’impose comme une nécessité absolue. Il est de plus en plus reconnu que la lutte contre le dérèglement climatique doit être une priorité, non seulement pour protéger l’environnement, mais aussi pour assurer l’avenir de l’humanité. Travailler dans ce domaine, c’est s’engager dans une démarche qui a du sens, qui vise à faire bouger les lignes et à faire évoluer les consciences. C’est une manière concrète de participer à la construction d’un monde plus respectueux de l’environnement et de l’homme. Les entreprises ne pourront bouger que si leurs salariés souhaitent qu’elles bougent. Et pour y parvenir, il est nécessaire de faire grandir des jeunes diplômés afin de les faire accéder à des postes à responsabilités où leur pouvoir de décision aura un vrai impact en faveur du développement durable.
5 métiers verts accessibles après une école de management
La transition écologique crée de nouvelles opportunités pour les jeunes diplômés issus d’écoles de commerce. Loin de se limiter aux profils techniques ou scientifiques, l’économie verte recherche des talents capables d’allier compétences business, vision stratégique et engagement environnemental.
Responsable RSE : piloter l’engagement environnemental et social de l’entreprise
Le responsable RSE est le chef d’orchestre des actions menées par une entreprise en matière de développement durable. Il travaille à l’intégration des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans la stratégie globale d’une organisation. Sa mission principale est de structurer, mettre en œuvre et valoriser les engagements responsables de l’entreprise. Cela passe par la rédaction d’une feuille de route RSE, le suivi d’indicateurs de performance (empreinte carbone, égalité professionnelle, achats responsables…), la gestion du reporting extra-financier et l’animation d’une démarche de progrès en interne.
Il agit en interface entre les directions métier, les collaborateurs, la direction générale et les parties prenantes externes (ONG, partenaires, collectivités). Son rôle est à la fois stratégique et opérationnel.
Analyste ESG : évaluer les entreprises à l’aune du développement durable
Au croisement de la finance et de la durabilité, l’analyste ESG joue un rôle crucial dans l’orientation des flux financiers vers des entreprises plus responsables. Il travaille dans une société de gestion, un cabinet de conseil ou une agence de notation extra-financière. Sa mission est d’évaluer la performance d’entreprises ou d’actifs selon des critères ESG, pour aider les investisseurs à prendre des décisions éclairées. Cela implique l’analyse de rapports annuels, la modélisation de risques environnementaux, la notation d’entreprises sur leur gouvernance, et la production de recommandations à destination des gérants d’actifs ou des fonds. Ce métier requiert une double compétence en analyse financière et en compréhension des enjeux durables.
Chef de projet transition énergétique : accélérer la décarbonation des organisations
Il est chargé de piloter des projets permettant de réduire l’empreinte énergétique d’une organisation ou d’un territoire. Il peut travailler dans une entreprise, un cabinet de conseil, une collectivité ou un opérateur de l’énergie. Sa mission est de diagnostiquer les usages actuels, identifier les leviers d’optimisation (efficacité énergétique, énergies renouvelables, mobilité durable…), construire un plan d’action réaliste, coordonner sa mise en œuvre et suivre les résultats. Il gère à la fois des aspects techniques, économiques, réglementaires et humains. Il s’agit d’un métier à forte dimension opérationnelle, qui nécessite de dialoguer avec de nombreux interlocuteurs internes et externes.
Business developer dans les cleantech : faire émerger les solutions de demain
Le business developer est la courroie de transmission entre l’innovation technologique et le marché. Dans le secteur des cleantech (technologies propres), il contribue à faire connaître et à commercialiser des solutions innovantes pour répondre aux défis environnementaux. Il doit identifier les débouchés commerciaux pour une solution technologique (panneaux solaires nouvelle génération, bornes de recharge, systèmes de stockage d’énergie…), prospecter de nouveaux clients ou partenaires, répondre à des appels d’offres, structurer des offres et accompagner la signature de contrats.
Ce poste demande à la fois une forte capacité d’adaptation, un goût du terrain, et une sensibilité à l’innovation durable. Il est particulièrement adapté aux profils qui souhaitent conjuguer esprit entrepreneurial et impact positif.
Consultant en stratégie à impact : accompagner la transformation durable des entreprises
De plus en plus d’entreprises souhaitent réorienter leur modèle économique pour répondre aux enjeux de durabilité, d’inclusivité ou de résilience. Le consultant en stratégie à impact les aide à structurer cette transformation. Il analyse le fonctionnement de l’entreprise, évalue son impact environnemental et social, propose des scénarios d’évolution (économie circulaire, nouveaux modèles d’affaires, création de valeur partagée), et accompagne la mise en œuvre des recommandations. Il peut aussi aider à définir une raison d’être, un plan Net Zéro, ou un tableau de bord d’impact.
Ce métier exige à la fois une forte capacité d’écoute, un esprit analytique, et une bonne maîtrise des méthodes de conseil. Il séduit les profils qui souhaitent exercer une influence stratégique tout en donnant du sens à leur action.
Pour les diplômés d’écoles de management, l’économie verte représente une formidable opportunité de conjuguer ambition professionnelle et impact positif. De quoi s’ouvrir à des possibilités offertes à celles et ceux qui souhaitent s’investir dans des carrières porteuses de sens. Les métiers de la green economy appellent une nouvelle génération de managers : lucides, responsables et tournés vers l’action. Vous êtes partant ?