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 Est-ce que les écoles de management formatent les étudiants ?

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Est-ce que les écoles de management formatent les étudiants ?

Dans le monde de l’enseignement, la dualité très franco-française entre université d’un côté et grandes écoles de l’autre n’est pas toujours simple à comprendre. Il arrive donc que les critiques et les clichés pleuvent, d’un côté comme de l’autre de la barrière. Concernant les écoles de management, le plus commun est celui du risque lié au formatage des esprits. En clair, les mêmes théories, les mêmes cours et les mêmes carrières une fois le diplôme en poche, avec toujours la même façon de penser et d’agir. Or, derrière ce mythe simpliste, la réalité est beaucoup plus nuancée que cela. Tâchons d’y voir un peu plus clair.

Tous les diplômés des grandes écoles travaillent dans les mêmes multinationales

C’est vrai que les multinationales recrutent de nombreux diplômés des grandes écoles de management françaises. Mais c’est aussi vrai que toutes les carrières ne passent pas par les grands cabinets de conseil, les grandes banques ou les géants de l’agroalimentaire. L’écosystème des écoles de management est très divers, et la réalité des grandes écoles historiques ne peut pas être comparée à d’autres écoles, plus récemment créées ou fusionnées, ou à taille humaine. Les choix de carrière à la sortie des écoles sont avant tout dictés par les projets professionnels des étudiants, et tous ne sont pas attirés par les très grands groupes. La dernière enquête de la conférence des grandes écoles souligne que près de 70% des diplômés de la promotion 2020 travaillent dans des entreprises de moins de 5000 salariés. 41% travaillent même pour des start-ups, TPE et PME. 

Tous les étudiants proviennent des mêmes études et des mêmes milieux sociaux

Ce mythe fut, il est vrai, très présent il y a 50 ans, lorsque la classe préparatoire constituait LA voie royale pour intégrer une école de management. Or, aujourd’hui, non seulement, il y a beaucoup plus d’écoles qu’auparavant, mais surtout, celles-ci se sont considérablement diversifiées à la fois dans leur programme, leur recrutement et leurs objectifs. Aujourd’hui, la classe préparatoire est toujours une voie d’accès, mais c’est aussi le cas des admissions parallèles. Admission post-bac, après un bac+1, +2 ou +3, ou via un diplôme étranger, les étudiants qui intègrent les écoles de management ont des profils pluriels et des parcours non linéaires. De quoi favoriser un brassage important dans les raisonnements, les habitudes de travail et les réflexions personnelles, issus des multiples parcours des étudiants. Les questions d’ouverture et de diversité sont au cœur des projets des écoles. De quoi favoriser l’ouverture sociale et intellectuelle des futurs diplômés qui partageront des valeurs communes empreintes des nombreuses rencontres réalisées durant leur scolarité.

Tous les étudiants ont les moyens !

Voici un cliché qui colle aux écoles depuis longtemps. Or, les étudiants boursiers sont de plus en plus nombreux dans les écoles de commerce françaises. La conférence des grandes écoles annonçait en 2019 une moyenne de 27% d’élèves boursiers, avec de fortes disparités selon les écoles. Au sein du programme Grande École de SCBS, 80% des étudiants de première année sont boursiers. À Troyes, la question des finances a toujours été considérée avec sérieux afin d’accueillir une grande diversité d’étudiants. C’est une garantie de pouvoir accompagner les élèves les plus méritants ne disposant pas toujours des mêmes conditions financières ou matérielles que les autres.

Tous les étudiants des écoles de management pensent la même chose

Ce serait sans doute beaucoup plus facile pour les enseignants, mais heureusement, ce n’est pas le cas ! De par la diversité des profils recrutés et des expériences passées, les étudiants des écoles de management sont loin de constituer une masse homogène animée par les mêmes motivations. De plus, les comportements et les projets personnels et professionnels des étudiants se construisent et s’affinent constamment au cours de leur scolarité. Le temps passé à l’étranger, en université ou en stage en entreprise, en est le parfait exemple. Selon les pays, les rencontres et les échanges, les impacts sont radicalement différents. C’est la même chose pour les stages en entreprise. Ainsi, dans une PME, en proximité immédiate avec le chef d’entreprise et des membres du comité de direction, les stagiaires sont sur le terrain, dans le concret, et sont exposés à de nouvelles manières de penser et de fonctionner. C’est la même chose avec l’apprentissage, lorsque les étudiants partagent leur temps entre les cours et la vie de campus d’un côté, et leurs responsabilités professionnelles en entreprise de l’autre.

Depuis le début des années 2000, les écoles de management ont vécu des bouleversements considérables, à commencer par l’internationalisation de l’enseignement supérieur, le fort développement de la recherche, l’accent mis sur l’innovation et l’entrepreneuriat, la RSE, ainsi que l’ouverture sociale. Autant d’évolutions qui vont à rebours du formatage des esprits des étudiants !

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