4 mars 2022
Les compétences à développer pour le travail du futur
Dans un monde qui évolue rapidement, il est important de ne jamais cesser d’apprendre. Si les écoles de management forment les étudiants et leur donnent les outils et méthodes afin d’intégrer le marché du travail, elles sont aussi présentes pour insuffler un état d’esprit entrepreneurial dans leur vie quotidienne. En effet, le diplôme ne marque pas la fin d’une aventure, mais bien son début. Et pour s’assurer de disposer des qualités adéquates et du bon état d’esprit au cours de sa carrière, il est crucial de développer ses compétences en continu.
Les soft-skills : des compétences incontournables
Le numérique, l’automatisation et l’intelligence artificielle transforment le monde du travail. Ce que vous savez aujourd’hui risque d’être inutile dans 5 ans. C’est pourquoi tous les salariés et futurs salariés doivent savoir acquérir de nouvelles compétences et apprendre à s’adapter en permanence. La crise sanitaire causée par la pandémie de COVID-19 a d’ailleurs accéléré cette transformation. Aujourd’hui, et dans un futur proche, toutes les études s’accordent à souligner l’importance des qualités comportementales, de l’intelligence émotionnelle et du savoir-être. Autant de soft skills qu’il est stratégique de travailler au quotidien.
Le cinquième rapport de LinkedIn Learning sur la formation dans le monde de l’entreprise souligne bien ces qualités comme étant incontournables, et liste les 10 principales compétences à maîtriser :
- résilience et adaptabilité ;
- compétences technologiques et maîtrise du numérique ;
- communication au sein d’équipes à distance ou en mode hybride ;
- intelligence émotionnelle ;
- collaboration cross-fonctionnelle ;
- manager et conduire le changement ;
- gestion du changement ;
- gestion du stress ;
- gestion du temps ;
- créativité.
L’upskilling et le reskilling : deux leviers RH pour travailler sur ses compétences
Tous les diplômés des écoles de management sont encore en apprentissage lorsqu’ils arrivent sur le marché du travail. Toutefois, s’ils sont capables de se former en continu, de se remettre en question, et d’apprendre à apprendre, ils auront alors toutes les cartes en main pour réussir. Pour cela, il existe deux outils : l’upskilling et le reskilling.
L’upskilling : pour monter en compétence
C’est un terme qui désigne la montée en puissance des salariés, lorsque les entreprises donnent les moyens à leurs équipes d’augmenter les compétences acquises pour se professionnaliser et développer de nouvelles expertises. C’est une approche qui est particulièrement nécessaire lorsque la technologie évolue. Ainsi, un responsable marketing peut monter en compétence sur la partie digitale pour se perfectionner dans la publicité en ligne, par exemple. Une étude de PwC soulignait que 41 % des dirigeants français analysent le déficit de compétences comme un frein à la croissance. Or, 26 % manquent de ressources pour mener à bien des programmes d’upskilling et 12 % ne savent pas quelles sont les compétences clés dont elles auront besoin demain. Il ne faut donc pas tout attendre des entreprises et savoir se prendre en main pour se former soi-même lorsque c’est nécessaire.
Le reskilling : pour pivoter et s’adapter
On parle de reskilling lorsqu’un salarié doit acquérir de nouvelles compétences pour changer de métier. C’est notamment ce qu’il se passe en cas de reconversion professionnelle, subie ou voulue. Parce qu’il se trouve dans un milieu sans perspective d’évolution ou parce que son travail n’est plus en phase avec ses ambitions ou ses valeurs, le salarié peut se former pour pivoter complètement. Le reskilling peut être une démarche volontaire et individuelle, motivée par un changement de carrière radicale, ou une initiative de l’employeur qui fait le pari de recruter sur les qualités humaines en priorité et qui s’occupera de former ses collaborateurs une fois en poste.
Des compétences qui doivent suivre l’organisation de l’entreprise
Si les compétences à développer doivent être en lien avec votre travail, votre projet de vie et vos valeurs, elles doivent aussi être alignées avec l’organisation et l’évolution de l’entreprise :
- Pour suivre l’évolution des outils technologiques : est-ce qu’ils ont changé depuis la pandémie ? Évoluent-ils en même temps que vos besoins ? Quels sont les manques, les problèmes ou les frustrations ? Quels sont les nouveaux usages qui en ont découlé ?
- Pour adapter les méthodes de travail : comment se sont-elles adaptées à ces changements ? Comment communiquez-vous avec vos équipes ? Est-ce efficace ? Savez-vous comment innover à distance et rebondir plus rapidement que la concurrence ? Avez-vous testé les méthodes agiles, le design thinking ou le lean management ?
- Pour être dans un bon état d’esprit : êtes-vous motivé pour affronter de nouveaux challenges ? Est-ce que vous êtes mentalement et physiquement prêt ? Êtes-vous formé à l’animation de réunions à distance ? Savez-vous créer de l’engagement parmi les participants ?
Avec la pandémie, beaucoup d’entreprises sont passées en mode hybride. Pour accompagner ce mouvement, certaines organisations ont pris la décision de recruter un directeur du travail à distance, ou CRO pour Chief Remote Officer. C’est notamment le cas de Facebook, Quora ou Zapier. Son objectif est de faciliter, fluidifier et rationaliser les opérations à distance pour en faciliter la réussite. Une mission qui s’inscrit dans la volonté de rendre le travail de demain encore plus agile. Pour s’y adapter, il ne fait aucun doute que les compétences d’aujourd’hui serviront vos responsabilités de demain.
Découvrez les façons de monter en compétences en étant étudiant à SCBS : https://www.scbs-education.com/entreprises-carrieres/etudiants/